Je suis médecin
ou pharmacien
Contacts
InvestisseursJobsNews et mediaContacts
Connecter les gens, les inspirer et les aider à grandir 

Interview d’An Van Gerven, Country Manager Belgium & Luxembourg

HomeNouvellesConnecter les gens, les inspirer et les aider à grandir 

Après avoir travaillé 3 ans chez Pharmacia, 7 ans chez GSK et 12 ans chez Pfizer dont 2 ans en France, An Van Gerven a rejoint Pfizer Belgium & Luxembourg en  2022 en tant que Country Manager. À ce titre, elle s’engage à rendre les médicaments innovants plus rapidement accessibles et à favoriser la cohésion entre les employés.

Vous avez fait des études de pharmacie, pourquoi ? Qu’est-ce qui vous a poussée à choisir cette voie ?

Les sciences et la chimie m’ont toujours fascinée. Je trouve formidable qu’en mélangeant des ingrédients, on puisse apporter une solution à une maladie. Après mes études de pharmacie, j’ai suivi une spécialisation en pharmacie industrielle pour pouvoir me lancer dans la production de médicaments, mais je me suis vite rendu compte que j’étais plus faite pour côtoyer les gens que les machines. Finalement, mon diplôme m’a conduite directement dans l’industrie, mais à un poste où je pouvais me concentrer entièrement sur l’humain.

“Je suis plus faite pour côtoyer les gens que les machines.”

En quoi consiste votre travail de Country Manager pour la Belgique et le Luxembourg ?

En tant que visage et point de contact pour Pfizer, je noue le dialogue avec le monde extérieur, des organisations de patients aux autorités politiques en passant par les dirigeants d’entreprise. Par ailleurs, je m’engage à rendre les médicaments innovants rapidement accessibles aux patients, une mission qui s’aligne sur la vision globale de Pfizer : Breakthroughs that change patients’ lives (« Des avancées qui changent la vie des patients »). Concrètement, j’étudie comment nous pouvons rendre la stratégie autour de certains produits la plus en ligne possible avec les réels des patients locaux. En outre, je m’efforce de créer un lien plus étroit entre nos employés, de les inspirer et de les motiver pour qu’ils se développent continuellement. Je joue également un rôle actif en tant que vice-présidente de Pharma.be, ce qui me donne l’occasion de contribuer à la politique de santé en Belgique.

L’une de vos principales missions est de contribuer à rendre les médicaments innovants plus rapidement accessibles aux patients. Que peut-on entendre par là ?

La crise sanitaire a montré que le secteur pharmaceutique peut agir rapidement pour trouver des solutions. Pfizer a été à cette période très engagé aux côtés d’autres entreprises, des autorités politiques et des scientifiques. Chez Pfizer, notre fervente ambition est de mettre ce succès au service de la lutte contre d’autres maladies. Nous voulons mettre nos innovations au service des patients le plus rapidement possible, afin d’améliorer leur qualité de vie et de leur permettre de retrouver une vie aussi normale que possible.

“La santé n’est pas un coût, c’est un investissement dans les vies humaines, dans la qualité de vie et dans la société.”

Quel est le principal obstacle à une mise à disposition plus rapide des innovations ?

Le développement, les essais et la mise sur le marché d’un nouveau médicament peuvent prendre en moyenne 12 ans. Une fois que l’Europe a donné son feu vert, on pourrait penser que nous pourrions démarrer rapidement à les mettre à disposition en Belgique, mais c’est le contraire qui semble se produire. Sans doute en partie parce que nos politiciens considèrent davantage la santé comme un coût, alors qu’il s’agit d’un investissement dans des vies humaines et dans la société dans son ensemble. La santé est bien plus qu’un sirop contre la toux, la santé apporte la prospérité à tous, car les personnes qui se sentent bien dans leur peau et qui peuvent maximiser leur potentiel contribuent à une société en bonne santé. La pandémie de COVID a clairement montré à quel point la santé est cruciale pour la communauté. Sans santé, c’est toute la vie économique et sociale qui s’effondre comme un château de cartes. Lorsque des gens sont malades, nous devons faire tout notre possible pour leur donner la possibilité de rester actifs afin qu’ils puissent grandir, faire ce qu’ils aiment et conserver leur dignité. Pfizer investit massivement dans le développement et la production de médicaments, mais les autorités publiques doivent aussi s’engager pour que les gens aient un accès rapide aux traitements. En outre, les investissements dans la prévention sont particulièrement importants. Ensemble, nous pouvons veiller à ce que la santé soit reconnue comme une priorité et constitue la base d’une société prospère.

“La maladie, ça bouleverse tout.”

La maladie a un impact sur la communauté, mais aussi, bien sûr, en premier lieu sur le plan personnel. En tant qu’ancienne patiente, vous parlez d’expérience. Qu’en avez-vous appris ?

C’est vrai, en tant que patiente, j’ai vécu tout le processus moi-même. La maladie, ça bouleverse tout. J’ai moi-même expérimenté ce que l’on ressent lorsqu’on pense qu’il n’y a pas de solution : on se sent impuissant et très vulnérable. Ce sont des sentiments qui minent toute votre existence. Cependant, en ce qui me concerne, tout a changé au moment où l’on m’a parlé d’une innovation qui pouvait apporter une solution à ma maladie. Grâce à cette innovation, je me suis rétablie. Cette expérience a encore renforcé mon ambition d’apporter des innovations à d’autres patients le plus rapidement possible. Les nouveaux médicaments qui sauvent des vies sont porteurs d’espoir, de confort et de qualité de vie, et je veux tout mettre en œuvre pour y contribuer. Une autre leçon précieuse que je retire de mon expérience de patiente est le rôle essentiel des personnes qui vous entourent. Ma famille a été une source inépuisable d’énergie qui m’a aidée à me battre et à garder espoir. Sans elle, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui, et vous pouvez prendre cela au sens propre.

Quelle est l’importance de Pfizer et du secteur pharmaceutique en général pour la Belgique ?

Le secteur pharmaceutique est créateur d’emplois et de prospérité. Rien que sur nos propres sites – et je parle là de la Pfizer Clinical Research Unit (PCRU), de notre centre logistique, de notre site de production et de conditionnement à Puurs et du siège social –, nous employons plus de 5 000 personnes. Mais tout le réseau qui l’entoure, des fournisseurs aux universitaires et aux experts, donne également du travail à des milliers de personnes. Ici, en Belgique, nous disposons d’une expertise et d’un potentiel énormes qui font l’envie de nombreux pays. Dans notre pays, nous n’avons pas de ressources naturelles comme le gaz et le pétrole, notre force et notre puissance résident dans le dévouement, le talent et la capacité intellectuelle de notre population. Ils forment la base d’un écosystème formidable et florissant que nous devons vraiment nourrir et encourager. Pfizer est un contributeur important à cet écosystème, mais nous comptons également sur le soutien des pouvoirs publics. C’est la seule façon de continuer à préserver la santé et la prospérité des gens.

Vous avez recommencé à travailler pour la Belgique juste à la fin du confinement. Comment s’est déroulé le retour au travail chez Pfizer ?

Au début, il y a eu des hauts et des bas. Les gens cherchaient un nouvel équilibre entre le fait de travailler ensemble au bureau et la commodité du travail à domicile. Nous nous efforçons de maintenir au maximum le lien entre les personnes, car la connexion donne de l’énergie. Pour ce faire, nous allons régulièrement manger un morceau ensemble et nous organisons des Connection Days, qui donnent à chaque fois un regain d’énergie. Le bien-être, le fait de se sentir bien dans sa peau, est une chose à laquelle nous accordons aujourd’hui une attention particulière chez Pfizer. Après la période mouvementée de la pandémie, les gens ont plus que jamais besoin d’un nouvel oxygène, d’inspiration pour se développer davantage, pour faire mieux et différemment. C’est pourquoi, en plus des moments de connexion, nous proposons également des parcours de croissance qui donnent aux gens la possibilité de se connecter d’une nouvelle manière et d’apprendre de nouvelles choses qui leur permettent de continuer à grandir.

À quel point la diversité est-elle importante pour Pfizer ?

Pour Pfizer, la diversité est essentielle, tout comme l’équité et l’inclusivité. Nous sommes convaincus qu’une grande variété de langues, d’ethnies, de religions, de milieux, d’âges et de sexes permet d’obtenir de meilleurs  résultats. Ainsi, notre centre logistique de Zaventem occupe pas moins de 52 nationalités différentes. Les talents étrangers sont accueillis à bras ouverts dans nos locaux et enrichissent notre vision. Chez Pfizer, nous encourageons aussi les jeunes talents féminins et leur offrons la possibilité de faire une belle carrière chez nous. Nous nous engageons activement en faveur de la diversité culturelle et de la diversité de genre et nous pensons qu’il est important que les gens puissent être eux-mêmes chez nous, quelles que soient leur origine ou leur orientation sexuelle. Pour ce faire, nous investissons dans la formation, des programmes de mentorat et les groupes de travail dont le but est de favoriser la diversité. Nous créons ainsi une culture de travail où les personnes se sentent valorisées, soutenues, et peuvent contribuer pleinement à la mise en œuvre de leur expertise unique.

“Ma famille, c’est ma richesse.”

Vous avez trois enfants et un emploi à temps plein qui implique de nombreuses responsabilités. Comment parvenez-vous à trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle ?

Pour moi, l’aspect privé et l’aspect professionnel ne sont pas séparés, l’un ne peut exister sans l’autre. Ma famille est ma plus grande richesse et elle me donne l’énergie dont j’ai tant besoin. À la maison, je suis juste une maman. Nous parlons de toutes les petites et grandes choses de la journée. Mes enfants sont déjà grands et leur humour m’aide à voir les choses sous un autre angle. Il arrive même qu’ils me donnent des conseils ou qu’ils réfléchissent avec moi. Ces moments me donnent une formidable énergie. Avec les deux pieds sur terre, une touche d’humour et un grand sourire, je trouve la force d’aller chaque jour de l’avant.

Que faites-vous personnellement pour vous ressourcer ou vous détendre ?

Tous les soirs après le repas, je fais une longue promenade d’au moins une heure, qu’il pleuve ou qu’il vente, et encore plus le week-end. Marcher en pleine nature est pour moi le moyen idéal de sortir, de faire de l’exercice et de calmer mon esprit. Et il y a la musique, bien sûr. Bientôt, nous irons tous à Bruxelles pour assister à un concert live. C’est une activité qui donne beaucoup d’énergie. J’ai hâte d’y être !

Votre santé Nos médicaments Recherche et innovationNous connaîtreTravailler chez PfizerInvestisseursJobsNews et mediaProfessionnels de la santéPrivacy policyConditions d’utilisationContacts Fournisseurs